"Arrivée" de Maeander

Le crépuscule tombait lentement sur la forêt, projettant des ombres immenses sur le sentier. La température commençait enfin à baisser, et une légère brise soufflait, agitant lentement les feuilles des arbres. Tout était calme.
Pourtant, quelque chose clochait. Cela manquait singulièrement de bruit, pour une soirée de début Paan...
Un intrus devait certainement perturber la quiétude de l'endroit.
De fait, une silhouette sombre drapée d'une lourde cape apparut bientôt, avançant seule sur le sentier.
Si sa forme était indiscutablement humanoïde, il y avait quelque chose d'étrange avec cette silhouette...
Qui se déplacerait avec un si lourd vêtement par une soirée aussi chaude ?
Et puis, rien ne dépassait de la cape ; et la tête restait masquée dans l'ombre de la capuche, d'où jaillissait la lueur
malsaine de deux yeux rougeoyants.
S'il n'y avait eu ces yeux, un observateur aurait tout aussi bien pu supposer que cette cape ne contenait rien d'autre que de l'ombre, et glissait d'elle même au dessus du sol...


Maeander continua à avancer, drapé dans sa cape. Il venait de se lever pour reprendre la route, et il avait faim.
Pourtant, il eut été imprudent de s'arrêter pour prendre le temps de chercher de la nourriture, il n'avait aucune idée de la distance de ses poursuivants... Il était même contraint de voyager en partie de jour, faute de savoir le temps qui lui restait...

Alors qu'il se mobilisait pour tenter de conserver un état d'esprit le plus calme possible malgré la faim, il perçut
l'odeur du feu. Encore quelques minutes de marches, et il s'aperçut que le sentier l'avait mené à une petite clairière, au centre de laquelle se trouvait une cabane forestière,
manifestement habitée puisque de la fumée sortait de la cheminée. Voilà une bonne occasion de trouver de la
nourriture en abondance et sans perdre de temps...
Après tout, ses poursuivants aussi avaient besoin de s'arrêter pour manger et dormir... Et de toute façon, il ne tiendrait pas bien longtemps sans se nourrir.

Maeander avança directement vers la porte, et frappa...

On entend alors un chien japper encore et encore.
Puis, des pas qui arrive vers la porte et une voix qui semble s'adresser au chien qui semble ce calmer.
La porte s'ouvre alors en grinchent doucement, laissant appartaire un homme, visiblement Humain, probablement dans la 30 aines, plutôt rondelet.
En ouvrant la porte il commence a dire quelque chose, comme par habitude.

- Hola es po, avant de lever les yeux vers les yeux de feu de Maeander, aaaaaaaaa, EL DIABLO !!!

Théoriser, l'Homme tombe a l'en renverse en hurlant.

- EL DIABLO, EL DIABLO !!

Le chien arrive alors en courant et jappant, mais lorsque Maeander pose sont attention sur celui-ci, il sarrette net
et ce sauve en chinant.
L'homme saute sur ces pieds et part courir quelque chose accrocher a un mur, une genre de croix.
Puis avance vers Maeander, tremblant de peur, en tenant de ces deux mains la croix devant lui tout en a la dirigeant vers Maeander et en lui disant...

- ¡vas tú de allí! no me hace daño, no santa gracia de casa, vas tú en hijo del diablo

Maeander, qui ne comprend rien a tout ce charabia s'avance alors dans la cabane en direction de la table ou ce trouve un repas encore non entamer. Il ce saisit d'un gros morceau de viande qui disparait rapidement sous sa capuche.
Puis il regarde rapidement s'il peux trouver autre chose de comestible dans la cabane, alors que l'homme le suis a distance tout en continuant a lui parler.

-¡no toques tiene mi alimento

Maeander trouve quelques viandes sécher, mais rien de plus intéressant.

- diablo, vas tú de allí que te digo

Puis, il décide de repartir, quand il voie alors l'Homme devant lui (il l'avais presque oublier malgré qu'il parle sans saisse)

- pero vas a irse puta! Lui lance ce dernier, tenant toujours cette croix devant lui...

Ne comprenant rien a ce qu'il radote, n'y a ce que fait cette étrange humain, Maeander sent la rage bouillir dans ces veines, néanmoins, il ce dirige vers la porte pour repartir.
Quand soudain ! Un bruit ! il y a quelque chose a l'extérieur.

- me gustan las águilas

Maeander ne bouge plus d'un poils et écoute attentivement, pour tenter de savoir ce qu'il y a devant lui, la dans ces boissons.

- y vivas los batatas a bastón y ogame...

*MAIS FERME LA !!!* Pense Maeander alors que, dans un rapide geste il décapite ce foutue bonhomme, avant de retourner a sont écoute attentive.

Sort alors des buissons...un jeune cerf. Celui-ci regarde en direction de Maeander quelques instants, puis fait un bon de coté et ce sauve dans la foret.
Soupirant, mentalement, Maeander sort de la cabane et poursuit sa route...

La rage que lui avait provoqué cet homme mit longtemps à se dissiper. L'idée qu'en le tuant, il avait laissé une trace évidente de son passage rendait Maeander encore plus furieux.
Il avançait d'un pas vif, et serrait de toutes ses forces les poignées de ses cimeterres pour tenter d'atteindre son niveau de colère le plus bas possible, pour la réduire à l'éternel bourdonnement qui ne le quittait jamais... en vain.
Son ire était telle qu'il envisageait même de s'arrêter pour attendre et combattre ses poursuivants, mais l'infime parcelle de raison qu'il conservait en ce moment lui hurlait que c'était une folie.
Il avait commis l'erreur de relâcher sa vigilance une fois, de penser que depuis tout ce temps ses poursuivants auraient abandonné... Mais évidemment, ils n'avaient pas abandonné. Les Traqueurs n'abandonnent pas. "Sauf exception", pensa-t-il. Et il comprenait parfaitement pourquoi...

Pourtant, il était plus que fatigué de cette fuite, et il aurait voulu qu'elle cesse, de quelque façon que ce soit. Même la mort semblait préférable à cette existence de perpétuel fugitif... Et pourtant, il courrait toujours. Lui, un ancien Assard, pour qui leur propre existence n'a aucun sens. Lui qui ne croyait en rien, pour qui la Vie elle même n'était qu'une farce absurde... Son instinct de survie continuait d'être plus fort.
Cette pensée fit involontairement ressurgir en lui le souvenir de l'évènement qui avait causé cela, et fait basculer sa vie. L'instant où d'Assard, il était devenu Nomos...
Sa rage redoubla, et il jura à voix haute.
Une fois de plus, il répéta en lui son serment de se venger de la responsable. De détruire celle par qui il était devenu faible. Quel besoin d'aimer la vie ? Quel besoin d'aimer tout court ? Pourquoi craindre la mort ? Saloperies de créatures et leurs idéaux à deux balles. Qu'ils la gardent pour eux cette malédiction. S'ils veulent être faibles c'est leur problème.

La fureur bouillonnait maintenant en Maeander,qui avait abandonné toute tentative de se calmer, et se laissait griser. Il sentait toutes les frustrations et la rage maîtrisée accumulées jusque là rompre les digues de sa raison. L'élément déclencheur, la dernière goutte était dérisoire, mais l'accumulation était absolument monstrueuse. C'était comme un torrent d'adrénaline qui se déversait en lui, un flot de rage pure, brûlant mais délicieux ; et plutôt que de le maîtriser, il le laissait s'écouler librement, imprégner chaque parcelle de son être. Il ferma les yeux sous la sensation quasi orgasmique de l'Abandon, et respira profondément.
Il empoigna ses deux armes, et s'élança sur le chemin., courant la lame au clair et hurlant sa folie passagère comme un possédé.

...

Quelques heures plus tard, l'aube commençait à poindre, et Maeander était exténué. Il était à nouveau calme en apparence, et avait retrouvé des gestes parfaitement maîtrisés. Plus intense que n'importe quelle drogue, l'Abandon était inévitable quand il maintenait sa rage trop basse trop longtemps, mais c'était un processus éreintant.
Malgré la fatigue, il constata que les arbres commençaient à être plus clairsemés qu'au cœur de la forêt. Il approchait certainement de la lisière. Et, avec un peu de chance, d'une ville. Une ville contenant des mercenaires, prêts à accepter de combattre des Assards en Traque...

Ce fut sa dernière pensée avant de sombrer dans le sommeil.

Maeander avait repris sa marche en s'éloignant du cœur de la forêt.
Comme il l'avait supposé, il atteignit rapidement la lisière, et une route qui longeait la forêt.
Après une brève hésitation, il suivit la route en direction de l'Est.

La route était étonnamment peu fréquentée... Pourquoi construire une route ici si personne ne l'empruntait ?

Après un petit moment à suivre la route, il vit une caravane commerciale détruite, dissimulée dans des fourrés proche de la route.
Intrigué, il se dirigea vers l'épave, et découvrit les cadavres pourrissants partiellement enfoncés dans la terre.
Une rapide inspection lui apprit qu'ils avaient été dépouillés de tous leurs bien.
"Voilà un élément de réponse quand à la faible fréquentation de cette route", songea Maeander.
Un gémissement étouffé l'attira vers les restes de la caravane, et il y trouva une Neko quasiment nue, enchaînée à l'épave par les poignets, mais qui avait manifestement réussi à se dissimuler de ce qui avait tué ses propriétaires. Elle lui lança un regard implorant.

"Quelque chose cloche", songea Maeander. Il comprit rapidement. Les cadavres étaient trop anciens, cette Neko devrait être morte de soif depuis longtemps.
Lorsqu'il se retourna, alarmé, un elfe se trouvait a quelques pas de lui, l'arc armé dans sa direction.
Rapidement, il repéra plusieurs autres bandits, humains en majorité, et pauvrement équipés d'armes grossières.
Une embuscade.

"Fais-donc voir ce qu'il y a sous cette capuche, voyageur", lui lança l'elfe.

Maeander observait ces adverses.
Que faire ?
Il ne pouvais les combattre directement, il ne pouvait non plus ce montrer sans signer sont arrêt de mort.

- Alors, voyageur ? insiste l'elfe en semblant a deux doigts de tirer.

C'est alors que Maeander voie un quelque chose de bien pire sur la route, derrière l'elfe.
Une forme encapuchonner.
Ont ne distingue rien d'autre que sa grande soutane noir comme la nuit.
*Un des chasseurs !* fut la première penser qui traversat l'esprit de Maeander.
Mais, très vite cette penser fut désuète.
Ça ne pouvais être un chasseur.
Il était seul et les chasseurs n'agissent jamais seuls.
De plus, l'être qui approchais doucement dit une long bâton.

- Halte là ! Qui est vous ?! demande les autres bandits, alors que l'Elfe ne quitte pas une seconde des yeux Maeander.

- Vous retenez là, quelque chose dont j'ai besoin. Dit alors une voie d'homme, calme, profonde et avec un air....froid, presque démoniaque.

- Mais de quoi vous parler ?! demande l'un des bandits.

Pour toute réponse, "l'homme" pointa un des doigts de la main qui tien le bâton vers Maeander.

Alors que ces compagnon prenais leurs armes en mains et semblait vouloir aller combattre le nouveau venue, l'Elfe, lui, avait analyser la situation, sans jamais sourciller un seul moment.

- OK ! Dit il alors, faisant stoppé net ces compagnons qui le regardèrent incrédule.

- Comment ça, ok ?! Ont vas pas lai..

- SILENCE ! Crachat l'Elfe en baissant sont arc doucement.
Pauvres fous, vous ne savez donc pas reconnaitre quand vous vous trouvez a plus fort que vous ?!

- Ce vieux débris et l'autre là ? Plus fort que nous ?! Non mais.
Ont a pas besoin d'un trouillard d'Elfe comme chef !

- bien dit ! Surenchéri un autre bandit.

- Ouais, fous nous la paix.

- Bon bha, je prend la place de chef ! lance quelqu'un, sous les acclamations des autres.

L'elfe, quand a lui, ce déplace de quelques pas, pour s'éloigner de ces anciens compagnons et braque sont arc vers eux, en signe d'avertissement.
C'est alors, sans un mot, que l'homme qui était arriver abaisse sont bâton et un torrent de feu en jaillis, engloutissant en un instant tout les bandits dans un gigantesque Brasiller.
En l'espace de 10 secondes, tout était finis et il ne restait que cendres et fumer.
Le feu qui avait pris sur les arbres s'éteignit.

L'elfe secoua doucement la tête.

- C'était une belle bande de cons, dit il avant de ce tourner vers le mystérieux personnage, laisser moi venir avec vous.

- Vous deux pouvez venir, si vous survivez a ça. répond l'homme en tapant sont bâton avec autorité sur le sol.

La terre ce met alors a trembler et doucement commence a ce former une bosse a quelque mètres devant l'homme.
La boss grandit et grandit en prenant forme, ainsi apparut un golem de terre.
La créature lançât un beuglement et fonçât vers Maeander et l'Elfe.
La terre tremblât sous le pesant pas de ce monstre de terre a forme humanoïde.

L'elfe n'avait pas perdit une seconde et avait déjà tirer de nombres flèches sur sont adversaire.
Puis, voyant que cela n'avait aucun effet, il avait ranger sont arc et sortis ces épées.
L'elfe fit un rapide bon de coté, évitant de justesse la charge du monstre qui continuât a foncer droit sur Maeander.

Celui-ci avait déjà dégainer ces Sabre Noir, a la dernière seconde il ce dégageait sur le coté pour évité l'assaut du mastodonte, mais cela tout en lui portant un coup au niveau de la taille.
Sont sabre coupât, littéralement, en deux la Golem de terre, apparemment sans le moindre effort.
Le corps du golem ce détachât et, sous l'effet de la vitesse déjà accumuler glissât de deux trois mètres, les jambes poursuivirent un instant leurs course avant de s'écraser aussi au sol.

Maeander sourit en secret, fière du réussit de sa mission soudain, vaincre ce golem.
Mais, soudain, le corps du glome ce redressât.
Le golem regardât Maeander de ces yeux rougeoyant et lançât un beuglement de rage, des jambes poussèrent et en moins de 5 secondes, il était de nouveau sur pied et courrait vers Maeander.
Quand aux anciennes jambes du golem, de la terre ce m'y a s'y fusionner et un nouveau corps apparut.
Le second golem de terre ainsi former fondit vers l'Elfe....

Maeander luttait pour conserver son calme.
Ce combat n'était pas de ceux que la légendaire Fureur des Nomos pouvait aider à remporter, le calme et une analyse froide (autant que possible) de la situation était de mise...
Trancher ce tas de terre en rondelles serait probablement inutile, sauf si la magie, à force de se disperser dans des golems toujours plus nombreux, commençait à s'affaiblir...
Mais tester cette hypothèse était fort risqué, puisque cela impliquait d'augmenter encore le nombre d'ennemis.
Stratégiquement inacceptable.

Maeander évita un assaut, frappa au passage le Golem à la "jambe" pour le ralentir un temps, puis fonça sans réfléchir vers la carcasse de caravane, et libéra la Neko d'un coup de sabre dans ses liens.
A peine vit-il le regard reconnaissant de la pauvre créature qu'il maudit sa propre faiblesse. Il était un Tueur parmi une race de tueurs. Pourquoi diable s'était-il soucié de cet être inférieur ? Il se dégoutait lui-même. Il lui sembla entendre dans sa tête une voix familière "Tu as bien agi". Une voix d'Ange... Cette maudite cause de son Déclin hantait toujours ses souvenirs, même en plein combat !
Il se rendit alors compte qu'il s'était figé un instant, assailli par le souvenir ; mais le golem ne l'avait pas attendu, et était maintenant tout proche, fonçant droit sur lui.
Il hurla de rage et évita la charge in extremis, puis courut droit devant lui, déterminé. Pendant sa course, il rangea une de ses armes, empoigna l'autre à deux mains, et frappa plusieurs arbres sur son chemin, qui tombèrent tranchés net sur la route du golem à ses trousses.

Maeander ressortit alors rapidement son second Sabre Noir, et fonça sur le mage qui avait invoqué les créatures artificielles, et lui posa une lame sous la gorge, la seconde sur le bâton.

"Arrête-les. Tu m'as mis à l'épreuve de survivre au golem, et voici le moyen que j'utilise : arrête-les ou je tranche ta tête et ce baton.
Je ne sais pas pourquoi tu as besoin de moi, ni a quoi rime ce 'test', mais il ne m'amuse pas.
Je n'ai pas le temps de jouer : des Traqueurs Assard sont sur ma piste, alors finissons-en rapidement."

Le vieil homme eut un petit sourire en coin, indéchiffrable...