Lotto était assis sur l’une des deux chaises placées au beau milieu de la pièce, les yeux clos, les bras croisés sur son torse. Il réfléchissait à un moyen pour s’entraîner avant que la guerre contre les Lycans ne commence.
L : « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire tout seul dans cette pièce ? M’entraîner à l’épée va être difficile, il ne va plus me rester que l’entraînement à la maîtrise de mon pouvoir. »
Il se leva fit quelques pas pour s’éloigner de la table. Il se concentra un peu et fit apparaître une petite flamme au bout de son index droit, suivit d’une deuxième sur le majeur et au bout du compte il y avait une flamme sur chaque doigt de la main droite de Lotto (paume de la main tournée vers le ciel, les doigts mi-repliés). Au bout d’un moment les flammes commencèrent à converger vers le centre de la main comme si elles étaient aspirées tout doucement puis elles s’enroulèrent entre elles jusqu’à former une boule de feu de petite taille, d’environ 5 cm de diamètre.
Lotto lança la boule de feu contre le mur et celle-ci explosa faiblement en touchant sa cible. Notre ami fut un peu étonné de ce résultat.
L : « C’est tout ce que je peux faire ? Non, ce n’est pas possible ! »
Lotto fit apparaître une nouvelle boule de feu dans sa main et la relança contre le mur, mais l’explosion fut identique à la précédente. Tout en contenant sa rage, il recommença l’exercice encore et encore jusqu’à midi. A ce moment là, il avait à peu près compris comment modifier la taille de ses boules de eu, mais par contre pour ce qui était de leur puissance, il n’y avait pas vraiment d’amélioration : que ce soit une petite ou une grosse boule de feu sa puissance était la même.
Ce fut à ce moment que son ventre se mit à se manifester. Lotto décida alors de prendre congé et d’aller manger un petit quelque chose. Il ne pouvait rien faire le ventre vide et il réfléchirait à un moyen d’augmenter sa puissance en mangeant. C’est sur cette pensée qu’il ouvrit la porte de salle à manger du château. Il prit un repas rapide, seul car personne de son entourage n’était là. En effet tout le monde vaquait à ses occupations pour se préparer à la guerre qui allait bientôt avoir lieu. A la fin de son repas Lotto n’avait toujours pas trouvé de solution pour à son problème mais au moment où il allait partir la porte de la salle à manger s’ouvrit pour laisser place à Amélia qui se dirigea automatiquement vers lui.
A : Coucou Lotto, comment te portes-tu ? Que fais-tu tout seul ? Yué n’es pas avec toi ?
L : Bonjour Amélia. Je vais bien, merci. Ben je suis tout seul car je suis en plein entraînement. J’ai demandé au roi si je pouvais utiliser une salle pour m’entraîner. Et pour ce qui est de Yué, je ne sais pas où elle trouve. Je suis parti m’entraîner sans elle car je n’avais pas envie de la blesser involontairement.
A : OK !
L : Dis-moi, si tu n’as rien à faire, ça ne te dérangerais pas de rester avec elle ?
A : Ben, c’est …….
Lotto ne laissa pas le temps à Amélia de répondre que ce dernier se trouvait déjà dans l’embrasure de la porte et il lança :
L : « Elle doit se trouver dans ma chambre. A plus.
Il repartit à son entraînement laissant une Amélia toute pensive dans la salle à manger.
De retour dans la salle d’entraînement, Lotto posa sa veste sur le dossier de l’une des chaises et déposa le fourreau de son épée sur la table. Le bras droit tenant son épée tendue devant lui et la main gauche posée sur son épaule droite, il fixait un point imaginaire devant lui. Au bout d’un moment il s’élança vers ce point et commença à esquisser des mouvements d’épée dans le vide comme s’il se battait contre un ennemi invisible, imaginaire.
Après deux heures de combat il s’arrêta net comme lorsqu’il avait commencé son ballet à l’épée. Maintenant, il se tenait debout, les yeux fermés et les bras tendus vers le ciel, la pointe de son épée en faisant autant. Après quelques instants deux billes incandescentes faisaient des va-et-vient autour de la lame comme la fois où il s’entraînait dans la montagne. Puis ses deux billes allèrent de plus en plus vite jusqu’à l’embrasement total de la lame.
L : « Tiens, c’est plus rapide que la dernière fois » (pensa-t-il en sourcillant).
Et il recommença son ballet de tout à l’heure. Mais il n’arrivait pas à tenir cette technique plus de vingt minutes d’affilée. Il faisait des pauses entre chaque exécution de technique. Le temps d’apparition était un tout petit peu plus court à chaque fois d’une seconde, mais pas encore parfait.
La journée était pratiquement finie et Lotto était toujours en train de s’entraîner à l’épée. Puis soudain, lorsqu’il voulut réactiver sa technique « la flamme de chlorure », il s’arrêta brusquement. Il venait de trouver comment faire pour augmenter la puissance de ses boules de feu. Il laissa tomber son épée au sol et se concentra sur sa main. Comme le matin, il fit jaillir des flammes de ses doigts et celles-ci convergèrent vers le centre. C’est à ce moment là qu’il ferma les yeux et se concentra pour amener toute la puissance de son corps vers son bras droit (puis dans sa boule de feu). Au bout d’un moment, il n’arrivait plus à tenir la pression de sa boule. C’est alors qu’il la lança vers le mur. Il s’en suivit une puissante explosion qui fit trembler le château sans pour autant détruire le mur heureusement pour Lotto.
L : « Oups, j’y suis peut être allé un peu trop fort. Va falloir que je me contrôle ».
Au même moment, dans la salle du trône,
Roi : Bon sang, je lui avais demandé de faire attention…